M’APPELLE MOHAMED ALI
Un groupe d’interprètes noir·es s’emparent de la scène comme Mohamed Ali s’emparait du ring : voler comme un papillon et piquer comme une abeille. La boxe est une formidable métaphore du combat des Noir·es, et ce, autant lors d’un combat pour l’égalité dans une société blanche que dans la lutte de tout acteur ou actrice racisé·e pour prendre de plus en plus sa place et sa liberté sur les scènes québécoises. Armée de la langue tranchante de l’immense auteur congolais Dieudonné Niangouna, énergisée par la gestuelle explosive de la chorégraphe Claudia Chan Tak, la distribution impose brillamment l’unité d’une présence noire et de sa pluralité de cultures, de générations et de parcours.
Un comédien se prépare à entrer en scène pour jouer le rôle de Mohamed Ali, raconter ses combats, ceux du boxeur, comme sa victoire contre George Foreman à Kinshasa en 1974, mais surtout ceux de l’activiste politique, dont son refus d’aller combattre au Vietnam – un soliloque qui ramène sans cesse l’acteur à sa propre condition.
En faisant de ce monologue un récit de plusieurs voix, les questionnements, les expériences vécues et les actes qui y sont racontés prennent une puissante ampleur collective. Tour à tour et dans un esprit d’unité, les corps se retrouvent traversés par l’acteur, par Ali et par la vie au Québec.
Le spectacle est en français, mais il y a des surtitres en anglais le 6 avril à 15 h.
Texte : Dieudonné Niangouna | Mise en scène : Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao
Une production du Théâtre de La Sentinelle, en coproduction avec le Théâtre de Quat’Sous et le Festival TransAmériques.
Théâtre de la Vieille 17
Auteur : Dieudonné Niangouna
Mise en scène : Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao
Interprètes : Oumy Dembele, Vlad Alexis, Lyndz Dantiste, Martin-David Peters, Franck Sylvestre, Rodley Pitt, Widemir Normil, Philippe Racine
Assistance à la mise en scène et régie : Delphine Rochefort
Scénographie : Marie-Ève Fortier
Costumes, maquillages et coiffures : Ange Blédja Kouassi
Éclairages : Valérie Bourque
Conception sonore : Elena Stoodley
Conseil aux mouvements : Claudia Chan Tak
Direction de production et direction de tournée : Mathilde Boudreau et Juliette Farcy
Direction technique : Valérie Bourque
Direction technique à la création : Jean Duchesneau
Direction de production à la création : Martin Émond
Assistance à la mise en scène et régie à la création : Jasmine Kamruzzaman
Remerciements :
À la Fondation Cole, à l’Espace le vrai monde ? et à Yves Nicol et Jonathan Charland
75 minutes sans entracte
Discussion après-spectacle le 5 avril 2024.
Surtitres en anglais le 6 avril à 15 h.
Diffusion d’un documentaire sur Mohamed Ali au Bistro de La Nouvelle Scène Gilles Desjardins le 28 février à partir de 17 h. Bouchées et breuvages fournis.
Rencontre littéraire le samedi 6 avril à partir de 14 h. Une rencontre avec l’auteur Blaise Ndala, qui nous plongera dans l’univers de J’irai danser sur la tombe de Senghor, paru il y a 10 ans, en tissant des liens entre le roman, sa carrière et le spectacle M’appelle Mohamed Ali à l’affiche à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins.